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14 juillet 2006
Nous sommes tous tunisiens! (Partie 1)
Comme je l'ai dit précédemment je suis pas d'humeur à parler mais en même temps il faut au moins écrire pour m'en sortir de cet état de tristesse et de solitude.
J'ai décidé de publier un post que j'ai écris il y a des mois mais que je n'ai jamais publié. Toutefois, je vais l'enrechir un peu avec des anecdotes et des exemples.
Aujourd'hui, je parlerai d'un sujet qui, en apparence, il est banal mais au fond il cache un vrai et profond malaise.
J'ai vécu dans une ville du Sahel tunisien, pour moi il n'y avait pas importance de me poser des questions sur l'autre...l'autre c'est la personne qui vient de loin, du fin de la Tunisie, pour s'installer dans la ville dans le but de travailler et de fonder une famille pourquoi pas à défaut de ne pas pouvoir émigrer vers l'Europe. Le terme fréquement utilisé pour désigner cette personne c'est "El 3arbi". Par exemple, une femme ou un homme venant d'une autre région et qui fait la manche on dit: "chouf hèkel 3arbi" (ou "el 3arbia"). En parallèle, toute personne parlant avec le "Guè" ("el Guèlè") est considéré comme "3arbi". En d'autres mots, le terme "3arbi" dénigre toute personne venant des régions intérieures de la Tunisie et l'exclut d'une soi-disant appartenance à une population supéruere parlant avec le "9a" ("El 9ala").
Pour moi, toutes ces histoires me paraissaient banales et je n'ai même pas pris le temps de me poser des questions. J'ai bien dit me paraissaient et non me paraissent car c'est du passé.
En fait, mon départ à l'université à l'âge de 18 ans m'a fait découvrir un autre monde et m'a fait ouvrir les yeux mais aussi m'a poussé à réfléchir encore plus sur certaines questions. A l'université, j'ai eu l'occasion de cotoyer des personnes de toutes les régions...et la vie dans une cité universitaire pendant un an m'a fait ouvrir les yeux sur des réalités que j'ignorais jusque là...
J'ai décidé de publier un post que j'ai écris il y a des mois mais que je n'ai jamais publié. Toutefois, je vais l'enrechir un peu avec des anecdotes et des exemples.
Aujourd'hui, je parlerai d'un sujet qui, en apparence, il est banal mais au fond il cache un vrai et profond malaise.
J'ai vécu dans une ville du Sahel tunisien, pour moi il n'y avait pas importance de me poser des questions sur l'autre...l'autre c'est la personne qui vient de loin, du fin de la Tunisie, pour s'installer dans la ville dans le but de travailler et de fonder une famille pourquoi pas à défaut de ne pas pouvoir émigrer vers l'Europe. Le terme fréquement utilisé pour désigner cette personne c'est "El 3arbi". Par exemple, une femme ou un homme venant d'une autre région et qui fait la manche on dit: "chouf hèkel 3arbi" (ou "el 3arbia"). En parallèle, toute personne parlant avec le "Guè" ("el Guèlè") est considéré comme "3arbi". En d'autres mots, le terme "3arbi" dénigre toute personne venant des régions intérieures de la Tunisie et l'exclut d'une soi-disant appartenance à une population supéruere parlant avec le "9a" ("El 9ala").
Pour moi, toutes ces histoires me paraissaient banales et je n'ai même pas pris le temps de me poser des questions. J'ai bien dit me paraissaient et non me paraissent car c'est du passé.
En fait, mon départ à l'université à l'âge de 18 ans m'a fait découvrir un autre monde et m'a fait ouvrir les yeux mais aussi m'a poussé à réfléchir encore plus sur certaines questions. A l'université, j'ai eu l'occasion de cotoyer des personnes de toutes les régions...et la vie dans une cité universitaire pendant un an m'a fait ouvrir les yeux sur des réalités que j'ignorais jusque là...
Publié par Bamboutch à 18:00, | 
2 Commentaire(s):
ya bamboutch t'a tous à fait raison,moi je suis d'origine sahélienne j'ai jamais vécu là bas,mais ce qui me choque que des jeunes qui vivent là bas pensent encore les choses que tu raconte,ce n'est pas une chose qui disparaitra hélas mais une continuation qui va se perpétuer.
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